Violences conjugales à Liège : il a arrêté d’étrangler sa compagne lorsqu’il a constaté que la victime terrorisée, avait fait ses besoins
Le prévenu a déjà été précédemment condamné après avoir violenté une autre petite amie.
- Publié le 23-04-2024 à 11h07
Un Liégeois de 34 ans a écopé d’une peine de 16 mois de prison avec sursis probatoire pour ce qui excède la durée de la détention préventive devant le tribunal correctionnel de Liège pour avoir agressé de manière particulièrement grave sa compagne, la mère de son enfant en bas âge.
En effet, la jeune femme a été rouée de coups et étranglée au point qu’elle a fait ses besoins ! C’est cet élément qui a fait lâcher prise au trentenaire. Des faits d’une violence inouïe commis alors que la fillette issue de cette union, un bébé âgé de deux ans, se trouvait dans une pièce voisine de l’habitation.
Isolement, dénigrement, violence verbale puis physique…
Selon la victime, ce ne serait pas la première fois que son compagnon se montre violent avec elle. L’homme est d’ailleurs déjà connu de la justice pour avoir violenté une précédente compagne ! En 2022, il a déjà bénéficié d’une peine de travail pour également avoir commis des violences conjugales. Une peine qu’il n’a pas encore totalement réalisée et qui semble-t-il ne lui a pas fait comprendre l’inadéquation de son comportement…
La mère de son enfant a expliqué qu’il lui porte des coups depuis que leur petite fille est née. Elle a expliqué le cercle vicieux de la spirale de la violence conjugale. Son compagnon l’a isolée de ses proches. Il lui a fait subir des violences morales avant de s’en prendre physiquement à elle.
Lors de la scène qui a valu la mise sous mandat d’arrêt du trentenaire, la jeune femme a cru voir sa dernière heure arriver.
“Je ne me suis pas rendu compte.”
Le 4 juillet dernier, il a une nouvelle fois usé de violence. “Je croyais qu’elle me trompait”, a-t-il tenté de justifier. “Je l’ai saisie par le peignoir. Quand j’ai vu les photos, j’étais très choqué et honteux. Je lui ai demandé pardon”, a-t-il poursuivi juste avant de tenter de minimiser la strangulation qu’il lui a fait subir. “Je ne me suis pas rendu compte. C’est peut-être en la saisissant par son peignoir.” La juge lui a alors fait remarquer qu’une simple saisie par un peignoir ne pouvait pas provoquer des traces compatibles avec un étranglement comme la victime en présentait.
La juge s’est déclarée particulièrement inquiète du risque de la perpétration d’une nouvelle scène dont les conséquences pourraient être funestes d’autant que l’individu a déclaré qu’il ne parvenait pas à expliquer son geste.
Le trentenaire a également démenti avoir commis d’autres scènes de violence et un isolement de sa compagne. Le tribunal a estimé les faits établis et que des conditions probatoires pourraient tenter de canaliser la violence dont fait preuve l’intéressé.